Je crois que le beau varie non seulement d’une personne à une autre, mais d’un pays à un autre, d’une civilisation à une autre. Pour les enfants du Tiers-Monde, un morceau de pain peut-être aussi beau qu’une Ferrari de l’année pour un Occidental. Pour un autre Occidental, un livre peut être plus beau qu’une Ferrari de l’année. Tout est relatif. Le débat sur le beau/pas beau est loin d’être fini. En fait, il ne se réglera sans doute jamais. Ainsi donc, longue vie au blogue sur le beau!
" La beauté est une affaire de perspective, de subjectivité, de préjugés culturels. "
- Joyce Carol Oates, extrait de Nous étions les Mulvaney
Contexte : Socrate dialogue avec Hippias. Ce dernier est en train de raconter à Socrate que récemment, il a emporté un grand succès concernant un discours concernant " les belles occupations auxquelles un jeune homme doit se livrer ". Socrate en profite pour le mettre à la question. Il raconte à Hippias que récemment, en discutant avec un ami, il avait blâmé des choses comme laides, et d'autres, comme belles. Or, quelqu'un lui a demandé : " Dis-moi, Socrate, d'où sais-tu quelles sont les choses belles et quelles sont les choses qui sont laides ? Voyons, peux-tu me dire ce qu'est le beau ? ". N'ayant pas réussi à répondre à cette question (car Socrate " ne sait rien " !), il va donc profiter d'être en compagnie d'un savant, Hippias, qui prétend savoir ce qu'est le beau. Il va revêtir le personnage de celui qui l'a mis dans l'embarras, et poser à Hippias les questions qu'il aurait posées à Socrate s'il avait prétendu savoir ce qu'est le beau.