G'night
Neuh!
Mon blogue est encore là! Et il ne s'est même pas dégradé d'un poil, malgré que je l'aie laissé à l'abandon pendant si longtemps. Pas de planches pourries, pas de vermine, pas de papier jauni; rien qui ne laisse paraître l'écoulement du temps. Pas une trace de décrépitude...
Neige que je t'aime. Je respire, touche et me nourrît de ta blancheur rafraîchissante. J'aime t'observer tomber et t'accumuler dans les heuteurs. Que je t'aime neige des neiges! Pourquoi l'Homme s'acharne si vite à t'oter, toi qui illumine notre hiver?
« Oui »
Au huis…
Ça n'en prend pas beaucoup des fois. "Oui", ce petit vocable tout de voyelles composé, suffit par exemple à vous tirer de la torpeur proche de la mort cérébrale dans laquelle vous plonge la lecture d'un texte dans lequel on vous énumère un après l'autre tous les journaux, pamphlets, libelles, etc. qui sont apparus au XVIIIe siècle parce qu'un dénommé Necker n'a pas pris la peine de suivre comme' faut ses cours de fiscalité 101 (dette + pas la payer = banqueroute et crise financière) et qu'on a eu besoin de demander au monde ce qu'ils en pensaient, provoquant une inondation de publications. Mais bon, nous disgressons, ici, et le but n'est pas de plonger quiconque lira ce texte dans un état végétatif, mais de dire que le mot "oui", en est un des plus beaux dont recèle notre idiome.
Un "Oui" libre débride l'enthousiasme, le lâche lousse comme dirait Montaigne, et dans un fougeux élan d'optimisme, il esquisse en nous la représentation idéale de ce qu'on vient d'accepter volontairement -peu importe la nature du projet-, nous donne un objectif idéal à atteindre et motive notre action.
"Oui" permet tous les espoirs; et si bien souvent ils conservent à jamais ce statut, lorsqu'ils naissent, même si ce n'est que pour un instant, ils sont toujours parfaits, ces espoirs.
Aujourd'hui je me suis réellement sentie bénie par la vie!
Ce matin j'ai ouvert les yeux et j'ai apperçu toute la beauté du monde.
La beauté était partout!
Elle était en toi, en moi et tout autour de nous.
C'était ce genre de beauté dont on ne peut jamais oublier.
Car aujourd'hui fût un jour ou l'on s'est enfin arrêté pour l'autre.