L'Ecosse a le plus beau climat. Celui où il pleut toujours et où l'on est obligé de se serrer l'un contre l'autre sous un parapluie... Celui où l'on fait des feux de bois et où l'on discute des heures et des heures et des heures... (bien obligés, il pleut sans cesse au-dehors... héhé)

J'ai déjà entendu que San Diego avait le meilleur climat pour l'Homme....pour y être aller, je le crois!!! Pas trop chaud, pas froid jamais, du soleil.....Génial!!!!!!

Les feuillus ont rompu leur spectacle automnal et ne forment plus qu'une scène digne des meilleurs films d'épouvante. Les êtres frissonnent,  les jours sont gris et la nuit tombe avant la journée de labeur terminée. Si la neige pouvait déposer sur la ville son doux rideau de lueur. Les jours redeviendraient gais. On verrait les petits comme les grands sortir luge, patins, et planches à neige et passer de folles heures dans la neige. La vie reprendrait bel et bien son cours. Les uns broncheraient sur la température, les autres sur la grosse bordée de neige qui les obligent encore une fois à reprendre la pelle. Ensuite viendra Noël... Malgré son vil penchant commercial, elle demeure la célébration la plus significative et la plus attendue de l'année. En attendant le retour en force de cette saison bien plus conviviale, je privilégie mon doux foyer ou blotti contre mon chat et ma couette, je prend un peu de recul face à la vie.

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Tous les étangs gisent gelés,

Mon âme est noire: Ou vis-je? ou vais-je?

Tous ses espoirs gisent gelés:

Je suis la nouvelle Norvège

D'ou les blonds ciels s'en sont allées.

Pleurez oiseaux de février,

Au sinistre frisson des choses,

Pleurez, oiseaux de février,

Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,

Aux branches du genévrier.

               ...           Émile Nelligan